J'erre sur des terres arides elles parlent de mes terres intérieurs.
Ici l'eau a quitté les lieux.
En moi j'ai assez de larmes pour remplir de nouveau cet espace aujourd'hui à sec.
Comme un sursaut de vie un filet s'écoule doucement.
Il ressemble à celui qui s'écoule sans fin de mes yeux.
Ces yeux aujourd'hui sans couleurs tellement les larmes en ont dilué la couleur.
Il y a des petites plantes qui poussent.
Elles ressemblent à des oasis dans le désert.
La vie est là tant qu'il y a de l'eau.
Ces oasis me parlent d'une guérison possible.
Sans doute demain, puis après-demain et encore après après demain ça sera mieux.
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