Quand on laisse son jardin en permaculture 8 jours en plein été


Partir en vacances l'été est toujours un déchirement...On ne part donc pas ! 
Cette année exceptionnellement nous l'avons "abandonné" une semaine.
Et nous avons eu beaucoup de chance, il est tombé 15 mm dans la semaine !


Une bonne épaisseur de paille et un bon arrosage la veille de mon départ était mon unique solution. 
Je ne sais pas pour vous, arroser le jardin de quelqu'un d'autre est assez compliqué, c'est laissé rentrer quelqu'un dans l'intimité que je tisse avec lui et je préfère qu'il vive sa vie tout seul !

Il s'installe un vrai dialogue au fur et à mesure des années avec les plantes de mon jardin.
 Au premier regard je sais quelle plante a été oublié, quelle autre en a eu trop, comme vous j'imagine.



 Cette année étant assez étrange, dans le sens où le 10 août je n'avais encore vu aucun potimarron
en formation et ayant 9 fleurs mâles pour 1 femelle...je me suis résignée à devoir acheter mes courges pour cet hiver.
Utilisant mes graines depuis 3 années, je me demande si il n'y a pas un soucis, même si je pensais au contraire que d'année en année la graine devenait de plus en plus forte...


Quant aux tomates elles ressemblaient à rien... Seuls les concombres sont généreux !


Les fleurs elles sont aussi arrivées très tardivement. Les pétales de monarde sont délicieuses comme celles de l'hysope.


Seule la poire de terre se porte à merveille ! 
Même les pommes de terre étaient minuscules...




Enfin, tous les oiseaux, les palombes notamment trouvent ce qu'il faut dans les carrés, la preuve que le soucis ne vient pas de la terre ! N'en pouvant plus de remettre 3 fois par jours la paille que ces gros oiseaux évacuent, j'ai réalisé une installation digne des temples tibétains, les oiseaux laissent la paille sur les carrés, enfin tranquille !


De guerre lasse, j'ai décidé de laisser les pieds de tomates courir au sol comme en Amérique Latine en les posant sur des cagettes pour les protéger un peu de l'humidité du matin. Cela fonctionne super bien !


Commentaires

  1. Finalement il ne sert à rien de forcer la nature dans son jardin "d'agrément". Les plantes trouvent toutes seules leur équilibre même si les récoltes sont en deçà de nos espérances. C'est un bonheur et une joie de les voir, de les sentir, de les toucher malgré les "attaques " des merles à la recherche d'un délicieux lombric. J'aime laisser mon jardin (secret) et les plantes en autogestion en leur apportant un soutien bienveillant...

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    1. Oui tu as raison la nature n'a pas besoin de nous, elle est autonome, c'est nous qui sommes dépendants d'elle...ce besoin de tout contrôler....

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