L'appel de la mer


A la fin du confinement, il y a qu'un seul endroit où je rêvais d'aller, c'était à la mer.

Je rêvais de m'asseoir et de la contempler. Une contemplation qui pourrait être une prière, comme pour la remercier d'être là, d'être toujours là, d'être la vie avant tout.


Cela je l'ai fait en pensée beaucoup de fois et puis quand est venu le moment de me rendre à la mer, je n'ai pas eu le temps de la contempler, j'ai été aspiré par elle comme un aimant (comme un amant ?).
Il était tard, 22 h 30, elle était haute et elle était plutôt joueuse. Je me suis déshabillée sans réfléchir et je me suis offerte à elle.
Il est des bonheurs qu'on ne peut pas exprimer, ce fut un très grand bonheur !

Je viens de renouveler cette expérience, elle confirme que la mer est en ce moment le seul endroit où la fatigue qui me tient compagnie depuis quelques temps disparaît au bord de la mer. A la mer j'ai l'impression de changer d'âme...

Je ne comprends pas. Faut-il que je vive non loin d'elle ? Pourquoi est-ce que je retrouve ma légèreté quand elle est là ?

De retour chez moi, la fatigue me plombe de façon instantanée...le chocolat aussi !

Le chemin est-il encore long ? Quand on sait qu'une solution existe, accepter la difficulté devient de plus en plus compliqué...
Pendant que je me baignais, le ciel se paraît de magnifiques couleurs. Comme les cieux sont beaux en ce moment !
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Je m'en vais dans mon jardin, les pieds dans l'herbe, c'est bien le seul endroit chez moi où ça aille mieux en ce moment !

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