Être avec soi-même.


Ces journées que l'on peut remplir uniquement de ce dont on a envie sont si bonnes...
Oui je savoure ce confinement que je prends comme un cadeau que m'offre la vie.
Vous savez ce type de cadeau qui vous nourrit de l'intérieur tous les jours et qui vous donne tant de joie, tel un élixir.

Quel luxe, luxe que je m’accorde sans culpabilité, car mon activité professionnelle, est plus que réduite et que mon mari en télé-travail continue d'apporter un revenu. Nous sommes les "chanceux" de cette première crise, car on vit dans un cadre qui plus est, privilégié, selon nos critères de valeurs, bien sur.

Peut-être que la prochaine crise nous sera moins favorable...

Plus de listes sans fin, chaque jour renouvelées, plus d'obligations ménagères, j'étais étonnée de voir tout le monde agiter le chiffon ou l'aspirateur car je n'en n'avais aucune envie, plus d'obligations sociales, plus d'obligations tout court !

Je ne pense même pas que les retraités s'accordent cette liberté...on les entend dire qu'ils sont débordés. Effectivement se retrouver face à soi-même n'est pas une chose aisée...
Quand on y arrive, quel délice !

Alors oui je savoure chaque jour comme on savoure un met délicieux.

Au début du confinement je me suis dis chouette, je vais pouvoir lire tous ces livres achetés et jamais lus...Et en fait j'ai autant lu de nouveaux livres que relu d'anciens et surtout je n'en n'ai pas lu tant que ça. Je n'avais pas envie. J'avais juste envie du vide. J'avais envie d'être avec moi-même c'est tout.

Ces 4 premiers sont assez parlants, on pourrait dire "dit-moi ce que tu lis je te dirai qui tu es", ils résument bien l'envie que j'avais d'être avec moi-même, ils disent un petit bout de moi !


Commentaires

  1. Mais qu'il est difficile de ne rien faire, de se vider de nos pensées positives ou négatives. Je vis ce confinement forcé comme une épreuve supplémentaire pour mieux me connaître, pour mieux apprendre qui je suis. Moi aussi je me sens chanceux de pouvoir vivre ces moments suspendus...L'énergie me manque encore afin de profiter du temps présent. Je ne désespère pas... Merci Agnès.

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    1. Oui Jacques, être avec soi-même est un apprentissage long et douloureux souvent mais tellement bon, car c'est un temps qui guérit ! Tu es sur le bon chemin, bravo pour tout ce que tu as parcouru déjà !

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