Mon âme est si lourde



Bien avant le confinement je sentais que quelque chose m'entravait dans mon élan créatif.

Alors même que les premières fleurs sauvages tant attendues commençaient à sortir : anémones Sylvie, anémones pulsatilla, chélidoine, feuilles de cerfeuil sauvage , je les regardais avec cet air de "à quoi bon".



  Cet air de "à quoi bon" depuis le confinement s'est bien ancré.

J'ai "essayé" quelques cyanotypes à partir de négatifs, cela fait 5 jours, qu'ils sont à prendre le soleil...et je n'arrive même pas à les rincer.


Que se passe t-il donc ?

Autant j'ai assez vite compris ma baisse d'énergie créative à l'arrivée de l'automne, ayant crée tout l'été, il était venu le temps de vivre de mon travail l'hiver venu.




Autant cette absence d'élan créatif aujourd'hui m'interroge ?

Est-ce les énergies très perturbatrices du moment qui m'entravent ? Je ne suis pas anxieuse, coupée volontairement de toute source d'information, nous vivons dans notre bulle de bonheur.

Est-ce que mon énergie va devoir se canaliser sur des choses bien plus essentielles dans les semaines à venir ? A n'en pas douter le potager cet année va devoir se "penser" différemment, plus en productivité qu'en diversité.


Ou est-ce que ma démarche, celle de réaliser mon inventaire botanique des plantes sauvages de mon environnement est terminé et faut-il, comme je l'ai souvent avancé à la fin de l'été que je change d'environnement et que j'aille explorer la flore des montagnes ou du bord de mer ?


J'accueille donc ce coeur si "lourd", et j'écoute ce qu'il à me dire...

Aujourd'hui j'ai envie de planter-planter-planter l'abondance, l'amour et le partage !


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