Journal d'un recommencement

Depuis quelques années je reprends ce blog au printemps et progressivement je l'oublie, au court des saisons, quand l'obscurité de la nuit prend le dessus sur la lumière du jour.

Aller vers sa lumière est à n'en pas douter plus aisé que d'aller vers son obscurité...et pourtant la lumière ne peut être là que si on accepte de voir l'ombre. Sans doute est-ce le chemin de toute une vie...

En cette période de renouveau quelque chose de  fondamentalement finissant est en train de se produire sans que nous ayons encore bien conscience de l'étendue des transformations.

Les celtes appellent l'équinoxe de printemps "le temps de la promesse". Plus que toutes les autres années, je souhaite poser des promesses pour demain.
Ces promesses sont très personnelles car rien ne sert de vouloir changer le monde si l'on ne commence pas par soi-même.
Alors je vais continuer d'accueillir ma colère et mes peurs plus que que ce que je n'ai jamais fait jusqu'à maintenant. Ainsi à mon échelle je pourrai être davantage en paix avec les miens et progressivement cela fera tâche d'huile. Commençons petit en toute humilité.

"Vous êtes pareil à des fleurs qui poussent dans l'ombre : de douces brises vont bientôt souffler et emporter vos graines vers la lumière du soleil. Votre vie, là-bas, sera alors merveilleuse.
Vous êtes comme des arbres nus croulant sous les neiges de l'hiver : le printemps va bientôt venir et vous couvrir d'un feuillage vert et tendre. Bientôt la vérité déchirera le voile de larmes qui dissimule vos sourires."
Khalil Gibran